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Laure Barachin est l'autrice de plusieurs romans dont "Les Enfants du mal", "Un été en terre catalane", "Le Chemin des Étoiles", "Le Rêve d'une vie meilleure" et "La jeune fille qui lisait dans les pensées".

Laure Barachin: L'écriture est un long parcours

« Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un morceau de ta chair reste dans l'encrier », disait Léon Tolstoï.

L’écriture est, pour moi, un long parcours. Il prend sa source dans l’enfance, dans l’amour des livres qui m’a été transmis à la fois par mes parents et mes grands-parents. Le Chemin des Étoiles leur était dédié : « En mémoire de mes grands-parents, Lucien et Marie-Thérèse, chez qui cette histoire a été écrite pendant l’été. À mes parents, Bernard et Lydie, qui m’ont toujours soutenue dans mes projets. »

Ce roman évoque la ségrégation à travers le regard d’une enseignante afro-américaine qui n'a jamais connu son père et cherche à savoir qui il était. Il doit sans doute beaucoup au goût de ma grand-mère pour le cinéma et l’acteur Sidney Poitier.  Un été en terre catalane, mon premier roman publié en 2016, a comme couverture les vignes et la montagne d’Alaric, en hommage à mes origines, au petit village, Camplong-d’Aude, où mes grands-parents habitaient. Mon grand-père, décédé en 2008, y était viticulteur retraité et a été le témoin de cette passion naissante pour la littérature, qui m’avait poussée à être admise au Capes de Lettres modernes tout en écrivant des romans.

Aujourd’hui, après avoir vécu à Albi et Toulouse, je suis revenue à Lafrançaise, le village où j’ai grandi. J’apprécie le soutien que la commune apporte aux activités culturelles, aux artistes (peinture, Street Art), aux auteurs, aux initiatives pour favoriser la lecture.

Bientôt, mon dernier-né L’été où Mylena a disparu sera en librairie : un roman sur la guerre et la paix, l’amour filial et maternel. La quête de quatre amies pour retrouver deux jeunes filles disparues qui les mènera de Kiev à la France et l’Espagne, où était né mon grand-père en 1917 avant de venir dans l’Aude, un an après. L’Espagne où la guerre civile a laissé de douloureuses cicatrices dont l’Occitanie garde encore la mémoire, avec le camp de Judes à Septfonds et la tombe du président déchu à Montauban.

 

Je remercie de tout cœur Jean, le correspondant local de La Dépêche du Midi, humble et discret, qui transmet les actualités de Lafrançaise depuis plusieurs années, dont cet article ci-dessous, qui met en valeur mon travail d’auteur (lien dans le post précédent).   

 

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